Après plusieurs mois d’intervention aux côtés des communautés affectées par les crises sécuritaire et climatique, Oxfam et ses partenaires SERACOM et UNIJED ont organisé à Kaya un atelier de capitalisation du projet « Réponse multisectorielle (EFSL et EHA) aux besoins urgents des populations affectées par les crises sécuritaires et climatiques dans la région du Centre-Nord et du Sahel au Burkina Faso » financé par l’Aide Humanitaire de l’Union Européenne.
Durant la mise en œuvre du projet plus de quatre-vingt-dix-huit (98 000) personnes ont été assistées sans doublon à travers des actions multisectorielles. En matière de sécurité alimentaire, le projet a soutenu soixante-onze mille quarante (71 ) personnes avec des distributions de vivres pendant la soudure, des interventions d’urgence (RRM) et de la nutrition communautaire. Des activités spécifiques ont ciblé les enfants malnutris et les femmes déplacées internes à travers la formation à la fabrication de foyers améliorés, contribuant à soulager les charges domestiques et environnementales.
Sur le volet eau, hygiène et assainissement (WASH), 70 points d’eau ont été réhabilités, 9 nouveaux forages transformés en des points d’eau autonomes, et des milliers de personnes ont été sensibilisées à l’hygiène. Le projet a également permis la construction de latrines, la distribution de kits d’hygiène et de stockage d’eau, ainsi que des campagnes de sensibilisation qui ont touché des dizaines de milliers de personnes. Des séances de nettoyage communautaires ont également été organisées tout le long du projet.
L’atelier a réuni les équipes de mise en œuvre, les partenaires locaux, les autorités administratives et les représentants des bénéficiaires. Il s’agissait de faire le point sur les résultats obtenus, d’identifier les bonnes pratiques, de relever les défis rencontrés, et surtout, de tirer des leçons utiles pour mieux agir demain.
L’atelier a aussi permis de passer en revue les actions de protection, de suivi-évaluation, de communication, de gestion financière et de redevabilité. Grâce aux retours des bénéficiaires, des ajustements ont pu être apportés à mi-parcours pour mieux répondre aux réalités du terrain.
De façon unanime, les partcipant.es ont souligné la bonne coordination avec les autorités locales, l’implication des communautés dans les activités, et la flexibilité du projet face aux urgences nouvelles. Des défis ont également été discutés, notamment les difficultés d’accès à certaines zones ou encore la nécessité d’anticiper davantage les périodes critiques.
Au-delà des chiffres et des indicateurs, ce projet aura permis à des milliers de personnes d’avoir accès à l’essentiel : de la nourriture, de l’eau potable, un soutien psychosocial, et une écoute. L’approche intégrée, la coordination avec les autorités locales et l’engagement communautaire ont été salués.
